Jean-Marc Souvira lauréat du prix Cigares et Littérature 2024
L’association CIEL – Cigares et Littérature – qui regroupe des amateurs de cigares passionnés de romans noirs francophones, a décerné son prix 2024. L’ouvrage écrit par un ancien commissaire divisionnaire raconte une guerre de clans entre mafias juives et chinoises.
Jean-Marc Souvira reçoit son prix des mains de Gilles Coupat, directeur commercial France-Benelux de S.T. Dupont
Alors que le Goncourt, le Renaudot, le Femina ou bien encore le Médicis seront dévoilés la semaine prochaine, l’association CIEL – Cigare et Littérature – a pris les devants en décernant son prix dès le 23 octobre. Baptisé CIEL NOIR, ce prix récompense depuis l’an dernier les romans noirs francophones où le cigare à sa place dans l’intrigue.
Cette année, c’est Jean-Marc Souvira et son roman La porte du vent (Fleuve Editions) qui reçu le prix lors d’un cocktail organisé dans les locaux parisiens de S.T. Dupont, partenaire de l’évènement.
Un penchant pour le lancero
L’auteur, ancien commissaire divisionnaire au sein de la police judiciaire et qui a notamment dirigé l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), avoue un net penchant pour les lanceros. Il aime aussi écrire ses romans à l’ancienne, avec un stylo-plume et sur du papier crème. Son roman évoque une guerre de clans entre les mafias juives et chinoises.
Jean-François Pré, secrétaire général et fondateur de l’association CIEL et Gilles Coupat, directeur Commercial France-Benelux de S.T. Dupont lui ont remis un stylo S.T. Dupont Liberté placé dans un écrin en laque spécialement créé pour l’occasion.
Il a fallu trois tours de scrutin pour départager les quatre romans finalistes.
Jean-François Pré, lui-même auteur de polars, ne cache pas sa satisfaction pour cette deuxième édition : une vingtaine de romans ont été reçus et évalués par les jurés, et ils étaient tous de très bonne qualité, selon lui. Au point que ce ne sont pas trois mais quatre romans qui étaient dans la dernière ligne droite pour décrocher le prix CIEL NOIR.
Il a d’ailleurs fallu trois tours de scrutin pour parvenir à un consensus et couronner Jean-Marc Souvira. Preuve que les trois autres finalistes (Avant les diamants de Dominique Maisons, Les enfants du serpent de Clarence Pitz et Qaanaaq de Mo Malo) méritent assurément, eux aussi, de figurer dans la bibliothèque des aficionados avides de polars.
Régis Besko
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