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Comment est née la marque CAO ?

Par supercigare,
le 20 avril 2017

En 1968, Cano Aret Ozgener, un ingénieur né à istanbul, crée à nashville, dans le garage familial, une petite société qui écoule des pipes en écume et en bruyère et des humidors. Il l’appelle CAO, comme les initiales de son nom. Retour sur une naissance…

Après des années consacrées à la vente de pipes et d’humidors, la société se lance en 1995 dans la production de cigares, profitant du boom du cigare aux États-unis. La fille et le fils de Cano se joignent alors à l’aventure. Roulés au Honduras et au Nicaragua par Néstor Plasencia, les premiers CAO arrivent dans les boutiques américaines en 1997. Ils rencontrent assez vite le succès : en 2005, plus de 8 millions de vitoles CAO sont produites et vendues dans 70 pays.

En 2007, Cano a pris sa retraite mais ce joli label, inventif, qui a l’audace de présenter des gammes fabriquées avec des tabacs brésiliens ou italiens, commence à intéresser le monde du cigare. Le groupe hollandais Scandinavian Tobacco (STG).

CAO OSA, le coup de maitre de Rick Rodriguez

« Il est important pour notre compagnie de connaître toutes les caractéristiques des terroirs sur lesquels elle cultive du tabac afin de ne pas imposer des systèmes qui iraient à l’encontre des traditions locales. Nous ne sommes pas Mcdonald’s : nous parlons ici de patrimoine culturel, de savoir-faire et de singularité », explique Rick Rodriguez, le maître assembleur du label CAO. iI a travaillé cinq ans en république dominicaine aux côtés de benji Menéndez qui lui a appris l’art de l’assemblage.

Pour son premier assemblage, il a réussi un coup de maître : la gamme CAO OSA. Toujours en quête de nouveaux tabacs, il tombe en 2008 sur une cape venant d’une plantation de San Agustín, dans la province hondurienne d’Olancho, qui lui semble formidable. « Après avoir essayé quelques échantillons, nous avons réalisé que nous pouvions fabriquer avec cette cape un cigare très aromatique, très puissant, dit-il. Mais nous devions trouver un foyer pour ce cigare, c’est-à-dire lui faire de la place dans notre manufacture au Nicaragua. Cela nous a pris deux ans avant que nous puissions lancer la production. »

La gamme de ces nouveaux cigares à la liga nicaraguo-hondurienne est baptisée CAO OSA SOL, trois acronymes moins mystérieux qu’il y paraît puisque, aux initiales du fondateur Cano, s’ajoutent celles de la fameuse plantation Olancho San Agustín et celles du mode de culture des feuilles de cape, à l’air libre (Sun grown Leaf). Viendront ensuite les fameux Pilon, dont le nom fait référence à leur méthode de fermentation qui finiront d’installer la marque parmi les labels les plus reconnus par les amateurs…