Vente aux enchères : la collection de cigares d’un amateur dispersée à Toulouse

La soirée a permis de récolter 41 000 euros… sans que les douanes n’y trouvent à redire.

Cette vente restera sans doute, pour de nombreux aficionados, comme une première brèche dans la vente de cigares en France. Sans que les autorités douanières n’y trouvent à redire, alors que la vente de tabac dans l’Hexagone est un monopole d’Etat, une collection de cigares constituée par un ancien buraliste, a bien été dispersée aux enchères le 19 décembre dernier à Toulouse.

Globalement le succès a été au rendez-vous, estime Me Marc Labarbe, le commissaire-priseur à l’origine de cette vente. A deux exceptions près, les 91 lots qui étaient proposés ont en effet trouvé un acquéreur. Côté prix, la vente a permis de récolter pas moins de 41 000 euros (hors frais d’adjudication), indique encore Me Labarbe à L’Amateur. Une somme qui se situe dans le haut de la fourchette d’estimation réalisée par le commissaire-priseur avant la vente (entre 31 000 et 49 000 euros). Pour une première, les prix étaient donc cohérents avec l’attente des amateurs, même si Me Labarbe avoue avoir parfois été surpris pour quelques lots qui ont été adjugés au-delà du double de leur estimation haute.

Un Chinois s’adjuge neuf lots

Côté enchérisseurs, une quarantaine d’acheteurs étaient intéressés, dont un bon quart ont participé à la vente via Internet, puisqu’elle était diffusée en live sur les sites de Drouot.com et Interencheres.com. Ce qui a permis à plusieurs acheteurs situés à l’étranger de se manifester. A commencer par un collectionneur situé en Chine et qui a remporté la mise pour neuf lots. Il a indiqué à la maison de vente son intention de rapatrier ses acquisitions à Hong Kong. Parmi les autres acheteurs étrangers figuraient notamment un enchérisseur situé au Royaume-Uni et un autre, plus exotique, en Azerbaïdjan.

Regis Besko